DIRECT. Guerre au Proche-Orient : après la mort de Hassan Nasrallah, l'armée israélienne annonce mener "des dizaines" de raids contre le Hezbollah au Liban

L'armée israélienne a annoncé dimanche 29 septembre mener "des dizaines" de nouveaux raids contre le Hezbollah au Liban, deux jours après avoir tué le puissant chef du mouvement Hassan Nasrallah en bombardant la banlieue sud de Beyrouth, la capitale libanaise. Les appareils de l'aviation israélienne ont visé "des cibles terroristes sur le territoire du Liban au cours des dernières heures", a annoncé sur Telegram un porte-parole de l'armée. Il a précisé que ces attaques ciblaient des sites de lancement de roquettes vers Israël, des installations militaires et des dépôts d'armes. Suivez notre direct.

33 morts dans les frappes au Liban samedi. Selon le ministère libanais de la Santé, 33 personnes ont été tuées et 195 blessées dans le pays en raison de "l'agression israélienne" samedi. Les frappes ont touché plusieurs parties du Liban, notamment le Sud et l'Est.

Benyamin Nétanyahou considère qu'Israël a "réglé ses comptes". "Nasrallah n'était pas un terroriste comme les autres. Il était le terroriste, il était le pivot de l'axe, le moteur central de l'axe du mal iranien", a déclaré le Premier ministre après l'annonce de la mort du chef du Hezbollah dans une frappe israélienne. Le dirigeant a évoqué un "un tournant historique" dans la lutte contre ses "ennemis".

L'Iran promet de répondre. Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a déclaré que l'assassinat de Hassan Nasrallah entraînerait la "destruction" d'Israël. L'Iran a par ailleurs demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. L'ambassadeur iranien aux Nations unies, Amir Saeid Iravani, appelle le Conseil à "prendre des mesures immédiates et décisives pour stopper l'agression israélienne et empêcher d'entraîner la région dans une guerre totale".

Joe Biden presse pour un "cessez-le-feu". Le président américain a lancé un appel à une trêve après une nouvelle journée de frappes israéliennes contre le Hezbollah. Il a aussi estimé que la mort de Hassan Nasrallah est "une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais". La France a elle demandé à Israël de cesser ses frappes sur le Liban et a dit s'opposer à une opération terrestre.