La chimie européenne espère une reprise pour 2024

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La chimie est dépendante des autres secteurs industriels auxquels elle vend ses produits. Teerayut / stock.adobe.com

Le français Arkema, le belge Syensqo ou l’allemand BASF ont pâti d’un effondrement de la demande en 2023.

Les entreprises de la chimie espèrent voir le bout du tunnel en 2024, après une année 2023 éprouvante. Les géants de ce secteur, dont l’activité dépend de la demande d’autres industries, ont pour la plupart vu leurs ventes s’effondrer l’an passé. Le chiffre d’affaires de BASF, le leader allemand, a chuté de 21 %, à 69 milliards d’euros, tandis que son résultat d’exploitation baissait d’un tiers. Les ventes du français Arkema ont reculé de 16,1 %, à 9,5 milliards d’euros, et celles de Syensqo, l’entreprise née à l’automne dernier de la scission du belge Solvay, de 18 % (1,5 milliard d’euros).

« 2023 a été une année difficile pour l’ensemble de l’industrie, a constaté mardi Ilham Kadri, la directrice générale de Syensqo, lors de la présentation des résultats annuels. L’environnement macroéconomique n’a pas été porteur, et nos clients ont massivement déstocké » les produits qu’ils avaient commandés lors de la forte reprise post-Covid.

La chimie a pâti de la faiblesse de la demande dans l’automobile…

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