Comment la Formula E invente la voiture électrique de demain
Vue du bord de la piste, l'évolution des monoplaces électriques du championnat du monde de Formula E (FE) laisse un sentiment mitigé. La faute principalement à l'absence de sonorité. Le crissement des pneumatiques dans les virages et le bruit de succion du moteur électrique ne remplaceront jamais le frisson procuré par le crépitement et les borborygmes de l'échappement libre de voitures propulsées par un moteur à propulsion interne. Mais il faut vivre avec son temps. Au volant de ces monoplaces d'un nouveau genre, c'est une tout autre musique qui se joue.
Comme nous avons pu nous rendre compte sur la piste italienne de Varano, situé à proximité de l'usine Dallara en charge de leur production, une Formula E se mérite. Depuis la première génération essayée sur le circuit urbain de Monaco en 2015, se glisser dans l'étroit cockpit réclame plus que jamais une souplesse de gymnaste. La procédure est identique à celle qui prévalait déjà avec la seconde génération (Gen2) pilotée à Lédenon en 2019