Meuleuse à béton, langage codé et corps dans la valise : Simone Weber, la «diabolique de Nancy» qui n’a jamais rien avoué

Les figures féminines sont rares dans les annales du crime et lorsqu’elles y laissent leur empreinte, c’est souvent en tant qu’empoisonneuses. On a rarement vu une meurtrière manier la meuleuse à béton pour découper son amant après l’avoir occis d’un coup de carabine. C’est ce pourquoi avait été condamnée Simone Weber, en 1991.

Elle est morte jeudi à l’âge de 94 ans. Ce personnage hors du commun était né en 1929. Sa vie fut un roman glauque dans lequel elle a entraîné une partie de sa famille et de ses proches. Comme nombre de femmes accusées du pire, elle n’a jamais formulé le moindre aveu, en dépit des indices considérables accumulés contre elle au terme de cinq années d’enquête.

L’affaire commence en juin 1985 avec la disparition soudaine à Nancy de Bernard Hettier, 55 ans, et de sa voiture. Un ouvrier sans histoire, si ce n’est qu’il en eut une, d’histoire, avec Simone Weber. Elle n’avait apparemment jamais digéré leur rupture.

Sans nouvelles de lui depuis plusieurs jours, ses proches…

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