Mondial de handball 2025 : chaînes, favoris, joueurs à suivre... 5 questions avant le début du tournoi
À quelle heure et sur quelles chaînes suivre le Mondial de handball ?
Le Mondial de handball se déroule tous les deux ans. Cette année, il est à retrouver du 14 janvier au 2 février. Il se déroule en Europe dans cinq villes réparties dans trois pays différents : Porec, Varazdin et Zagreb (Croatie), Oslo (Norvège) et Herning (Danemark). Comme depuis plusieurs années déjà, beIN Sports diffusera l’intégralité de la compétition. Les deux premiers matchs des Bleus face au Qatar et au Koweït seront retransmis sur beIN à 18h les 14 et 16 janvier, la dernière rencontre contre l’Autriche le 18 janvier sera, elle, sur beIN 3 et TMC à 18h. Comme depuis 2019, le groupe TF1 co-diffusera une partie de la compétition, sur ses chaînes TF1, TMC et TFX. Trois des six rencontres de l’équipe de France au tour préliminaire et au tour principal seront retransmises, ainsi que la demie et la finale des Bleus en cas de qualification.
Quel format ?
32 nations disputent cette Coupe du monde, chacune répartie au sein de huit groupes de quatre équipes (A à H). Les trois premières sélections de chaque poule sont qualifiées pour le tour principal, composé lui de quatre groupes de six équipes. Les équipes du groupe A sont placées avec celles du B, celles du groupe C avec celles du D et ainsi de suite. Elles disputent alors trois nouveaux matches face aux équipes qu’elles n’ont pas rencontrées et conservent leurs résultats de la phase préliminaire contre les deux équipes qu’elles ont déjà affrontées. Les deux premières formations de chacun des 4 groupes du tour principal participent ensuite aux quarts de finale, puis le tournoi suit un fonctionnement classique jusqu’à la finale. Au total, les finalistes auront disputé neuf rencontres en 18 à 20 jours.
Qui sont les favoris ?
Qui d’autre que le Danemark pour assurer sa succession ? Triple tenante du titre (2019, 2021, 2023), la sélection danoise, championne olympique à Paris l’été dernier, se présente comme la nation à battre. Les hommes de Nikolaj Jacobsen sont sur une grosse série de 15 victoires consécutives. Derrière, la Suède, malgré plusieurs revers concédés et des JO compliqués, reste l’une des forces dominantes. Finalistes en 2021 et vainqueurs du Championnat d’Europe en 2022, les Suédois pourraient profiter du retour du légendaire ailier Niklas Ekberg pour se hisser sur le toit du monde. Enfin, les Allemands, finalistes des JO et bourreaux des Bleus, auront eux aussi une carte à jouer. Sans titre majeur depuis 2016 (Euro) mais toujours bien placée, l’équipe du portier Andreas Wolff, triple championne du monde (1938, 1978, 2007), pourrait déjouer les pronostics.
Parmi les outsiders, à noter l’Espagne (3e du dernier Mondial, médaille de bronze aux JO). Les Hispaniques auront un sacré défi d’entrée avec la présence de la Suède dans leur poule. Enfin, présente dans le groupe le plus relevé avec le Bahreïn, la Croatie et l’Argentine, l’Egypte, emmenée par le Parisien Yahia Omar Khaled, pourrait créer la surprise lors de ce Mondial.
Quel objectif pour la France ?
La France est la nation la plus titrée du Mondial, avec 7 victoires à son actif (1995, 2001, 2009, 2011, 2015 et 2017), deux médailles d’argent (1993, 2023) ainsi que quatre médailles de bronze (1997, 2003, 2005 et 2019). Mais les Bleus sont hantés par le scénario cataclysmique de la fin du quart de finale des Jeux de Paris face à l’Allemagne qui a vu les Tricolores s’incliner en prolongation (34-35) après avoir pourtant compté deux buts d’avance à moins de 15 secondes de la fin du temps réglementaire. Depuis, l’équipe de France n’a pas vraiment eu le temps de se remettre d’un tel échec.
Parmi les points positifs, la formation de Guillaume Gille est moins décimée que prévu. Malgré la retraite de Nikola Karabatic, et l’absence de l’ancien Montpelliérain Hugo Descat, les Tricolores pourront compter sur Dika Mem et Elohim Prandi qui ont reçu le feu vert médical. Côté tirage, l’équipe de France a eu de la chance. En plus d’avoir hérité de nations modestes d’entrée (Qatar, Koweït et Autriche), les Français sont dans la bonne partie de tableau. Lors de la seconde phase ils devraient, sauf surprise, retrouver la Hongrie, les Pays Bas et la Macédoine du Nord, des nations elles aussi abordables sur le papier. S’ils finissent premier, les hommes de Guillaume Gille éviteraient en quarts de finale à Zagreb, les triples tenants du titre danois, les Suédois, les Allemands et les Norvégiens. Même si les chances de sacre sont faibles, les Bleus peuvent légitimement espérer rallier au moins le dernier carré de ce Mondial.
Les 5 joueurs à suivre
Mathias Gidsel (Danemark) : À 25 ans, l’arrière droit du Danemark est sans aucun doute l’actuel meilleur joueur du monde. Récompensé par l’équivalent du Ballon d’or en 2023, cette même année il avait logiquement été élu meilleur joueur du Mondial avec en prime le trophée de meilleur buteur de la compétition (60 buts). Les Bleus s’en rappellent bien, en finale, la maestria du joueur de Füchse avait crucifié les espoirs hexagonaux.
Juri Knorr (Allemagne) : La pépite allemande de 24 ans brille et empile les buts sur les parquets européens depuis plusieurs saisons. Courtisé par de nombreux cadors cet été, le demi-centre a rejoint l’équipe danoise d’Aalborg jusqu’en 2028. Fils de l’ancien international Thomas Knorr (qui a participé aux JO 1996), Juri Knorr représente la nouvelle génération qui emmène l’Allemagne depuis les retraites d’Uwe Gensheimer ou l’arrière Steffen Weinhold.
Jim Gottfridsson (Suède) : 31 ans, 1m95 pour 91kg, une barbe rousse, demi-centre, maître à jouer, shooteur, facilitateur, défenseur : Gottfridsson est tout en un. Il est surtout l’âme féroce de la sélection suédoise qu’il squatte depuis plus de dix ans. Capable dans un grand soir de faire dérailler n’importe quelle nation, le bourreau des Bleus lors de la demi-finale de l’Euro 2022 avec sa prestation XXL (9 buts et 6 passes) joue en Allemagne, à Flensburg.
Sander Sagosen (Norvège) : L’ancien joueur du PSG, star de la sélection norvégienne, fait partie des joueurs capables de changer le cours d’une rencontre. Redoutable tireur à 9 mètres, le demi-centre de Kolstad débutera tout de même le Mondial dans une forme particulière vu qu’il sort d’une sérieuse blessure à l’épaule droite.
Aymeric Minne (France) : C’est peut-être le moment pour lui de passer un cap. À 27 ans, Aymeric Minne est clairement dans la forme de sa vie et pourrait devenir l’un des leaders des Bleus. Formé à Toulouse, après un passage à Aix en 2015, depuis son arrivée à Nantes en 2019, le meneur Tricolore ne cesse de progresser. Auteur d’une incroyable saison, il permet jusqu’ici aux Nantais de se classer en tête de la D1 devant le PSG champion en titre depuis 2015. Il espère offrir un premier titre majeur à son club avant de s’envoler pour la Bundesliga, où il possède déjà un accord verbal avec Flensburg pour juin 2026.