Euro 2025 : l'Italie élimine la Norvège d'Ada Hegerberg et retrouve les demi-finales pour la première fois en 28 ans

La sélection transalpine attendait cela depuis 1997. L'Italie a rallié les demi-finales d'un tournoi majeur pour la première fois en 28 ans, mercredi 16 juillet, grâce à sa victoire acquise en toute fin de match en quart de finale de l'Euro contre la Norvège (2-1) à Genève. Une juste récompense des efforts consentis pendant l'ensemble de la rencontre par les Azzurre.

Longtemps dominatrices, les joueuses d'Andrea Soncin ont ouvert le score par l'intermédiaire de Cristiana Girelli, idéalement placée aux six mètres pour prolonger une frappe croisée de Sofia Cantore depuis la droite de la surface, au retour des vestiaires (50e). Avant que l'attaquante de 35 ans ne s'offre un doublé de la tête, sur un centre parfait de la même passeuse, pour valider ce succès dans la dernière minute du temps réglementaire (90e).

Un résultat logique au vu des intentions mises par les deux équipes sur le pré. Dès l'entame, la passivité de la défense scandinave avait permis à Arianna Caruso de se signaler, voyant son tir passer de peu à droite du montant adverse (8e), tandis que l'héroïne du soir manquait un premier coup de casque, gênée par sa coéquipière Emma Severini (19e). En face, les Norvégiennes ont elles semblé en panne d'idées au moment d'assumer leur statut, elles qui restaient pourtant sur un sans-faute au premier tour.

Hegerberg rate un pénalty avant d'égaliser

Seulement capables de timides inspirations en première période, à l'image d'un lob du milieu de terrain tenté par Signe Gaupset face à une gardienne italienne avancée (44e), elles se sont reveillées après le premier but encaissé. Si la Lyonnaise Ada Hegerberg, servie en profondeur, a égalisé en profitant d'une sortie hésitante de Laura Giuliani (65e), l'image de sa soirée restera néanmoins son pénalty non cadré (60e). Et ce, après une faute obtenue malgré une position de hors-jeu apparente.

Faute de justesse dans le dernier tiers, les Norvégiennes ne sont ensuite plus parvenues à porter du danger, hormis une frappe enroulée d'Ingrid Engen au ras du poteau (86e). A force de desserrer l'étreinte, elles ont fini par être punies dans le money-time. De quoi provoquer un immense bonheur aux Italiennes. Mardi prochain, dans une affiche autrement plus relevé, ce sont bien elles qui disputeront une place en finale au vainqueur de la rencontre de jeudi entre la Suède et l'Angleterre.