Pourquoi Pedro Pascal a-t-il empêché Joaquin Phoenix de lever le bras sur les marches de Cannes ?
Le bruit court sur les murs, dans les couloirs et jusqu’aux chambres des hôtels cannois. Pedro Pascal aurait-il vraiment empêché Joaquin Phoenix de tendre le bras sur le tapis rouge, effrayé à l’idée qu’on puisse l’interpréter comme un salut nazi ? Vendredi, lors de la montée des marches du film Eddington d’Ari Aster, le second a en effet levé le bras pour saluer la foule avant que le premier ne le rattrape au vol. Une scène devenue virale en quelques heures, alimentant interrogations et théories en cascade.
«Argh, fais pas ça»
«Joaquin était en train d’apprécier ce moment jusqu’à ce qu’on lui dise qu’il ressemblait à un nazi en saluant», peut-on lire sur X. Ou encore : «Pedro Pascal vient de sauver toute sa carrière». «Trop tard», s’est moqué un autre en zoomant sur le geste. D’autres voix se sont également élevées pour dénoncer l’excès d’interprétation de la séquence : «Il y a dix ans, personne n’aurait vu là un salut nazi. Aujourd’hui, dans cette atmosphère tendue, tout devient matière à polémique.» Et un dernier de plaisanter : «Non, Pedro souffre seulement d’anxiété sociale et il a besoin de toucher les gens pour se sentir à l’aise...»
Qu’en est-il alors de la véritable réaction de l’acteur chilien, certes engagé - il a récemment appelé à ne pas céder aux intimidations de Donald Trump - et conscient des sensibilités contemporaines ? Pour en avoir le cœur net, le Daily Mail est allé jusqu’à faire appel à un expert en lecture labiale. Et selon NJ Hickling, Pedro Pascal aurait bien soufflé à Joaquin Phoenix : «Argh, fais pas ça. Tu ruines ta crédibilité. Essaie d’avoir l’air cool, comme si t’allais marquer un but, mec.» Une réplique à la fois moqueuse et bienveillante, révélant surtout une vigilance instinctive.
Et Joaquin Phoenix de répondre d’un simple «Oh, ça suffit», fidèle à sa nature plus rebelle. Car si Pedro Pascal s’est imposé ces dernières années comme une figure solaire d’Hollywood, il faut dire que l’interprète du Joker n’a quant à lui jamais vraiment adhéré aux codes du star-system. Peu enclin à se plier au jeu des apparences et aux règles, parfois inutiles, de bienséance.