Les conséquences de la lourde défaite subie par l’armée malienne et par les mercenaires de Wagner, fin juillet, n’en finissent plus. Si les suites militaires dans l’extrême nord du Sahel étaient prévisibles, les tensions diplomatiques qu’elle a engendrées l’étaient moins. Au centre de ces frictions, la revendication par l’Ukraine d’un rôle dans cette offensive et, d’une manière plus générale, le nouvel activisme de Kiev en Afrique pour s’opposer aux menées russes sur le continent.
Ces derniers jours, le Mali puis le Niger ont rompu leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine tandis que Moscou menaçait. « Incapable de vaincre la Russie sur le champ de bataille, le régime criminel de Volodymyr Zelensky a décidé d’ouvrir un deuxième front en Afrique et soutient des groupes terroristes dans des États du continent favorables à Moscou », a dénoncé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
À lire aussiExploitation des mines d’or du Mali par Wagner : quelles conséquences géopolitiques ?
Au départ se trouve donc le revers sanglant encaissé par les hommes…