Éric Frechon: «Jamais je n’aurais imaginé atteindre le record de longévité d'un chef à la tête d’un palace !»

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Éric Frechon: «Jamais je n’aurais imaginé atteindre le record de longévité d'un chef à la tête d’un palace !»

Éric Frechon dans les cuisines du Bristol, rue du Faubourg Saint-Honoré, à Paris. BENOIT LINERO

INTERVIEW - Après vingt-cinq ans aux commandes, le cuisinier du trois étoiles Épicure servira ses derniers repas au Bristol le 15 avril. Il se confie en exclusivité au Figaro sur son départ, son bilan et ses projets.

Une page de la gastronomie française se tourne. Après vingt-cinq ans aux commandes des cuisines, dont quinze auréolé de trois étoiles Michelin pour Épicure, Éric Frechon vient d'annoncer son départ du Bristol. Il quittera le palace parisien, où il orchestrait aussi le 114 Faubourg (une étoile), le Café Antonia, le room service et les banquets, le 15 avril. Le nom de son successeur n'a pas encore été communiqué, alors que le Guide Michelin révélera ses nouveaux étoilés comme ses déclassés le 18 mars prochain. Le Normand d'origine, ancien second de Christian Constant au Crillon, nous explique son départ du 112, rue du Faubourg Saint-Honoré et fait le bilan d'une expérience qui l'aura vu créer de nombreux plats signature et former toute une génération de chefs.

LE FIGARO.- Pourquoi avez-vous décidé de quitter le Bristol ?

Éric FRECHON.- Ma décision est mûrement réfléchie, motivée par ma volonté d'explorer de nouveaux territoires, de me consacrer davantage au développement de mon groupe…

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