"Une démarche de rassemblement" : Michel Barnier présente sa candidature à l'élection législative partielle aux adhérents LR de Paris
"Je souhaite représenter avec équité et fidélité l'ensemble des habitants de nos arrondissements, dans leur diversité, leurs attentes et leur attachement à l'intérêt général", écrit Michel Barnier vendredi 18 juillet, dans un courrier adressé aux adhérents parisiens de son parti, LR, courrier consulté par le service politique de franceinfo. Le 15 juillet, l'éphémère Premier ministre avait annoncé sa candidature à l'élection législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris, qui regroupe les 5e, 6e et 7e arrondissements.
"Je sollicite aujourd'hui votre confiance pour représenter la droite et le centre avec dignité, constance et responsabilité", assure Michel Barnier, mettant en avant sa "démarche de rassemblement" et son expérience "au plus haut niveau, tant sur la scène nationale qu'européenne, toujours avec le souci de bien commun". Michel Barnier dit vouloir "exprimer une voix respectueuse et posée dans un hémicycle trop souvent divisé, où le dialogue doit redevenir une force, et où le respect des convictions de chacun est une condition essentielle à la vitalité démocratique".
Vers un duel contre Rachida Dati
Alors qu'un duel avec Rachida Dati, ministre de la culture et maire du 7e arrondissement, se profile (elle n'est plus membre de LR), Michel Barnier assure qu'il ne se "présente contre personne, dans le respect de chacun et au service de tous". L'ancien négociateur de l'UE pour le Brexit précise par ailleurs qu'il n'a "aucune ambition municipale" et que son engagement sera "exclusif et loyal : représenter notre circonscription à l'Assemblée nationale, avec sérieux, dignité et confiance".
L'élection législative partielle de la 2e circonscription de Paris est prévue en septembre, après que le député sortant Jean Laussucq (Ensemble pour la République) a été déclaré inéligible "pour une durée d'un an" et "démissionnaire d'office" de son mandat le 11 juillet par le Conseil constitutionnel. Il est reproché à Jean Laussucq d'avoir réglé "des dépenses de campagne au moyen de son compte bancaire personnel" et d'avoir laissé des tiers régler "directement une part significative des dépenses exposées pour sa campagne électorale" de 2024.