La réaction de Joe Biden à la mort du chef suprême du Hezbollah, tué par les Israéliens, contraste avec celle d’Emmanuel Macron. C'est «une mesure de justice», a déclaré le président des États-Unis. Hassan Nasrallah était «un terroriste avec du sang américain sur les mains», a renchéri Kamala Harris. L'intéressé, sans être encore, en 1983, un des dirigeants du Hezbollah, faisait partie de ses fondateurs l'année précédente. Or les GIs, de même que les soldats français, avaient subi un double attentat suicide exceptionnellement meurtrier à Beyrouth, le 23 octobre 1983, attribué au mouvement chiite ou ses satellites. Les autorités américaines n’oublient pas leurs morts et nomment les coupables présumés. Les autorités françaises, comme Emmanuel Macron, se taisent ou, tel Michel Barnier à l'Assemblée, ont le mérite de rendre hommage à nos soldats assassinés mais ne disent mot des auteurs ou commanditaires du crime.
De vieux souvenirs remontent pourtant à la mémoire…