Attentat du Drakkar à Beyrouth en 1983 : ces 58 soldats français tués qu’il ne faut pas oublier

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Attentat du Drakkar à Beyrouth en 1983 : ces 58 soldats français tués qu’il ne faut pas oublier

À gauche, la photo d'un soldat français serrant la main d'un camarade enseveli sous des amas de pierres. En haut à droite, le déplacement du président de la République François Mitterrand dès le lendemain de l’attentat. En bas à droite, les 58 soldats «morts pour la France», chacun des cercueils recouverts d'un drapeau tricolore. AFP / JAMAL FARHAT / AFP / PHILIPPE BOUCHON

GRAND RÉCIT - Le 23 octobre 1983, l’attentat spectaculaire du Drakkar, dans la capitale libanaise, a coûté la vie à 58 parachutistes français et bouleversé la France. À l'époque, le Hezbollah pro-iranien a été accusé d’être l’auteur ou le commanditaire de la tuerie, malgré ses démentis.

La réaction de Joe Biden à la mort du chef suprême du Hezbollah, tué par les Israéliens, contraste avec celle d’Emmanuel Macron. C'est «une mesure de justice», a déclaré le président des États-Unis. Hassan Nasrallah était «un terroriste avec du sang américain sur les mains», a renchéri Kamala Harris. L'intéressé, sans être encore, en 1983, un des dirigeants du Hezbollah, faisait partie de ses fondateurs l'année précédente. Or les GIs, de même que les soldats français, avaient subi un double attentat suicide exceptionnellement meurtrier à Beyrouth, le 23 octobre 1983, attribué au mouvement chiite ou ses satellites. Les autorités américaines n’oublient pas leurs morts et nomment les coupables présumés. Les autorités françaises, comme Emmanuel Macron, se taisent ou, tel Michel Barnier à l'Assemblée, ont le mérite de rendre hommage à nos soldats assassinés mais ne disent mot des auteurs ou commanditaires du crime. 

De vieux souvenirs remontent pourtant à la mémoire…

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