«On ne paye plus pour eux, ils peuvent retourner d’où ils sont partis»: l’extrême droite favorite des législatives en Autriche

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Herbert Kickl, chef du Parti de la liberté d'Autriche (FPÖ), lors du lancement de la campagne électorale de la formation d'extrême droite, à Graz, le 7 septembre. Leonhard Foeger / REUTERS / REUTERS

REPORTAGE - Placé par les sondages en tête du scrutin de dimanche, le FPÖ de Herbert Kickl, à qui ses supporteurs vouent un culte, revendique un discours nationaliste et conspirationniste.

À l’entrée du cinéma Lugner, à Vienne, la queue s’est formée dès 17 h 30, mais pas en faveur des blockbusters américains. La file se forme pour la séance de 18 heures organisée par le FPÖ et le snack ne désemplit pas. Le parti d’extrême droite a offert à chacun de ces spectateurs deux bons gratuits, l’un pour un bac de chips-mayonnaise, l’autre pour un maxi-Coca. Et à la place d’un film, il propose une conférence sur le « grand mensonge » lié à la pandémie du coronavirus. Son titre : « Nous n’avons pas oublié », soit le confinement, la « dictature » sanitaire, la « tromperie » sur les vaccins et la « servilité des médias ». S’il arrive au pouvoir dimanche, les victimes de cette soi-disant forfaiture seront indemnisées, promet le Parti de la liberté (Freiheitliche Partei).

À la veille du scrutin législatif de dimanche, et pour la première fois dans l’histoire de ce pays de 9,1 millions d’habitants, le FPÖ…

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