Plus d’armes et moins de déficits : en Allemagne, les prétendants à la Chancellerie peinent à arbitrer

La définition de deux ratios, mesurés à l’aune de la richesse nationale, pourrait déterminer l’issue de la campagne électorale allemande. En vertu de la règle constitutionnelle du frein à la dette, le premier limite à 0,35 % du PIB le volume des emprunts tolérés chaque année. Défini comme ligne directrice par les États membres de l’Otan, le second enjoint à chacun d’eux de consacrer au moins 2 % de son PIB à des dépenses de défense. Avec dans la foulée, la question suivante : comment équiper une Bundeswehr en état de disette et armer l’Ukraine, tout en réprimant les déficits ?

C’est autour de cette équation qu’ont tourné mardi les trois principaux partis susceptibles de gouverner après les élections du 23 février prochain. Chacun à leur tour, les Verts de Robert Habeck, la CDU de Friedrich Merz puis le SPD d’Olaf Scholz ont présenté leur programme faisant une large part aux questions économiques et de défense. Les trois apportent des réponses…

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