Maison Gainsbourg : l'appel aux armes (et caetera) de sa fille Charlotte

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Maison Gainsbourg : l'appel aux armes (et caetera) de sa fille Charlotte

La maison de l'auteur-compositeur, au 5 bis, rue de Verneuil à Paris «reste ouverte au public et n'est pas en danger», assure Lorraine Dauchez, présidente-fondatrice d'Arteum, en charge de l'exploitation du lieu. Sébastien SORIANO

ENQUÊTE - Un an après son inauguration, la maison-musée de la rue de Verneuil attire les visiteurs, mais a été mise en redressement judiciaire. La fille de l'artiste s'estime trahie par son associé.

Une discrétion absolue et seulement cent invitations. Pour fêter le premier anniversaire de la maison Gainsbourg, un simple courriel avec la légendaire affiche de Serge Gainsbourg posant sous une nuée de cotillons en une de Rock & Folk. Ce 17 septembre, rue de Verneuil, sa fille Charlotte, accompagnée de Lorraine Dauchez, présidente-fondatrice d'Arteum en charge de l'exploitation du lieu, ont reçu toutes les personnes qui ont travaillé sur ce projet hors norme. Parmi les invités, on remarquait les commissaires d'exposition, les scénographes, les financiers, les collectionneurs qui ont fait des prêts au musée. Au Gainsbarre, un pianiste jouait La Javanaise, Melody Nelson Pas snob pour un sou, Charlotte Gainsbourg discutait avec tout le monde. Une ambiance quasi familiale pour apaiser l'atmosphère. Le lendemain, le site L'Informé révélait que la maison-musée était en redressement judiciaire. Les non-initiés ne retiennent qu'une chose : le musée doit être un échec. Or…

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