À Neuilly-sur-Marne, un directeur d’école accusé d’être «anti-musulman» après s’être engagé dans l’expérimentation de l’uniforme

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«Un comité de défense de l'école publique me cible, m'insulte, m'expose lâchement, dangereusement, en distribuant des tracts dans la cité, dans tout le quartier, dans toute la commune», explique le directeur. (Photo d’illustration) Photographer: David Fuentes Prie / David Fuentes - stock.adobe.com

Dans un tract, un «collectif de défense de l’école publique» se demande si «l’obsession vestimentaire» du directeur de «cache pas une obsession anti-musulman». Sur le réseau social X, l’intéressé a expliqué qu’il était devenu une «cible».

Un directeur d’école engagé dans l’expérimentation de l’uniforme à l’école et taxé par un collectif d’être «anti-musulman». «Moi, directeur à Neuilly-sur-Marne, je n'irai pas à l'école aujourd'hui !», a posté l’intéressé, Nicolas Bourez, directeur de l’école élémentaire André Chénier à Neuilly-sur-Marne (Seine Saint-Denis), sur le réseau social X, expliquant qu’il ne veut pas exposer ses élèves et lui-même. Dans ce message, il interpelle la ministre de l’Éducation Nicole Belloubet, ainsi que le premier ministre Gabriel Attal, initiateur, lorsqu’il était rue de Grenelle, de l’expérimentation de l’uniforme qui doit débuter à la rentrée prochaine.

Dans la vidéo accompagnant ce post, dans laquelle il s’exprime à visage découvert, Nicolas Bourez, directeur de cette école qui compte une grande majorité d’élèves musulmans, raconte : «Je n’irai pas dans l’école que je dirige depuis 15 ans. Je n’irai pas parce que je suis pris pour cible, parce que j’ai souhaité m’engager dans le projet…

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