Gabriel Attal, Bruno Le Maire, Édouard Philippe… Emmanuel Macron lâché par les siens

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Emmanuel Macron, Bruno Le Maire et Gabriel Attal en mars dernier à Paris. AFP / LUDOVIC MARIN

RÉCIT - Accusé d’organiser le sabotage de son dispositif, en ayant dissous l’Assemblée, le chef de l’État voit les signes d’émancipation se multiplier autour de lui avant les législatives des 30 juin et 7 juillet prochains.

Emmanuel Macron reconnaît-il les siens ? Les siens reconnaissent-ils Emmanuel Macron ? Accusé d’avoir dissous l’Assemblée nationale contre son camp, le chef de l’État voit ses soutiens de premier plan multiplier leurs prises de distance. Autour de lui, le paysage se craquelle sous la pression d’alliés pris de court, contraints de revoir leurs plans et conscients de l’impopularité du chef de l’État. Dès le lendemain de son annonce, son allié historique, le centriste François Bayrou, a assumé vouloir « démacroniser » la campagne pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet.

L’ancien premier ministre Édouard Philippe a estimé, jeudi sur TF1, que son ex-champion avait « tué la majorité présidentielle », ce qui le conduit aujourd’hui à vouloir « créer une nouvelle majorité parlementaire », « sur des bases nouvelles ». Le même jour, le numéro 2 du gouvernement Bruno Le Maire a dénoncé le rôle de certains conseillers élyséens, qualifiés de « cloportes » dont « il…

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