Montréal
« Les libéraux réussiraient mieux s’ils remplaçaient leur mort-vivant », a titré récemment The Globe and Mail, pourtant l’un des quotidiens les plus modérés du Canada, en référence à Justin Trudeau. Le charme du premier ministre libéral n’opère plus. À 52 ans, celui que ses détracteurs ont surnommé « Kid Kodak » pour son éternel sourire de premier communiant, père de trois enfants, divorcé depuis un an de l’ancienne animatrice de télévision Sophie Grégoire, vacille dans les sondages. Alors que son gouvernement, minoritaire, pourrait être renversé d’ici les élections d’octobre 2025, son rival conservateur Pierre Poilièvre est crédité de 45 % des intentions de vote, contre 25 % pour les libéraux et 15 % pour la gauche néodémocrate (NPD).
L’écart avec Pierre Poilièvre se creuse dans les sondages depuis dix-huit mois. « Justin Trudeau ne va pas démissionner. Il faut le congédier », a estimé Poilièvre. Celui-ci…