LE FIGARO. - Le président de la République parle d’un risque de « guerre civile » en cas de victoire des extrêmes , le premier ministre estime que le « pays joue sa peau » . Pouvez-vous encore inverser le résultat des européennes aux législatives ?
RACHIDA DATI. - Je ne suis jamais partie perdante dans tous les combats que j’ai menés dans ma vie. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais commencer. Je suis sur le terrain tous les jours pour convaincre encore et encore que l’avenir de notre pays et le vote pour les extrêmes sont deux concepts totalement opposés. Je suis convaincue de la pertinence et de la solidité de notre projet et du danger que fait courir à notre pays comme à tous les Français le programme des deux extrêmes. Le risque d’un chaos économique, social et sécuritaire n’est pas un vain mot.
Était-ce opportun de décider d’une telle dissolution à ce moment précis de faiblesse de la majorité présidentielle ?
Cessons de refaire le match tous les jours. Avec les extrêmes au pouvoir…