La Fédération française des motards en colère (FFMC) organise ce samedi 27 septembre une mobilisation nationale contre les Zones à faibles émissions (ZFE). La suppression de la mesure n’est toujours pas complètement entérinée.
Passer la publicité Passer la publicitéMême si le Parlement a voté pour supprimer les Zones à Faibles Émissions (ZFE) dans la loi sur la simplification de la vie publique, cette décision n’est pas encore définitive. Il faut encore attendre la fin de la procédure parlementaire. Ensuite, le Conseil Constitutionnel pourrait avoir son mot à dire. Enfin, le droit européen pourrait également condamner une telle suppression, à l’avenir.
Alors, avec comme mot d’ordre « Liberté, égalité, mobilité pour tous ! », la fédération de motards en colère (FFMC), avec le soutien du mouvement des Gueux d’Alexandre Jardin, veut remettre la pression sur les parlementaires dans le combat pour la suppression des Zone à Faibles émissions (ZFE). Ce samedi 27 septembre, des actions sont organisées dans une vingtaine de départements français. À Paris, une manifestation roulante partira à 14 heures de l’Avenue Foch pour se terminer par un rassemblement statique à la mairie de Paris avec des prises de parole. Cette manifestation parisienne constitue le point de convergence principal de la journée d’action.
Passer la publicitéDans plusieurs départements franciliens et limitrophes sont donc organisés des rassemblements pour rejoindre la manifestation parisienne. Dans le Loir-et-Cher organise un rendez-vous est fixé à 10h au supermarché E.Leclerc de Blois. Dans les Yvelines ce sera un départ à 13h du parking du Pacha club de Louveciennes. Dans l’Yonne c’est à 10h sur le parking de la rocade de Sens.
En région, plusieurs manifestations et rassemblements sont programmés dans différentes métropoles. Notamment de 10h à 12h Place Masséna à Nice, ou encore à 14h Place des Terreaux à Lyon.
«Une mesure antisociale»
Les ZFE sont encore en place. Depuis le 1er janvier 2025, 25 métropoles françaises sont soumises à ces mesures qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants, notamment les véhicules diesel d’avant 2011 et essence d’avant 2006, classés Crit’Air 3 et plus.
Pour la FFMC, cette interdiction est «antisociale» car elle fait porter «la responsabilité de la pollution sur les plus défavorisés». «N’ayant pas les moyens d’acheter un véhicule récent, ces populations se retrouvent exclues de certaines zones urbaines, ce qui limite leur accès à l’emploi, aux services et aux loisirs faute de solutions alternatives et d’accès aux transports en commun», indique l’association dans un communiqué.