Baisse du budget des Sports : "Des fédérations n'arrivent pas à accueillir des enfants parce que les clubs sont trop remplis", dénonce la sabreuse Manon Apithy-Brunet
"Pourquoi essayer de tout enlever maintenant ?", s'interroge mercredi 22 janvier sur franceinfo la sabreuse Manon Apithy-Brunet, championne olympique aux Jeux de Paris 2024, alors que le projet de budget du gouvernement prévoit une réduction de 33% pour le ministère des Sports, une baisse estimée à plus de 100 millions d'euros. "J'ai envie qu'on continue à aider les fédérations", plaide la sabreuse qui fait partie des 425 sportifs français qui signent mercredi une tribune dans le quotidien L'Équipe pour dénoncer cette baisse drastique des moyens alloués au sport. "La France mérite mieux" que cette baisse du budget des Sports, lancent les signataires.
"On a rêvé des jeux olympiques de Paris. Au-delà des résultats purement sportifs, on a découvert une France qui était unie, qui a vibré et qui était heureuse", rappelle Manon Apithy-Brunet. "Aujourd'hui il y a des fédérations qui n'arrivent pas à accueillir des enfants parce que les clubs sont trop remplis, s'alarme la championne olympique. Il faut former plein de gens. Il y a plein de choses à faire". "On a lancé une étincelle, un énorme feu d'artifice à Paris", se souvient la sabreuse.
"Là, j'ai l'impression qu'on se dit, c'était bien mais c'est pas la vie et donc on arrête tout."
Manon Apithy-Brunet, médaillée d'or au sabre à Parisà franceinfo
"La France est-elle une nation de sport ? La réponse du gouvernement est non !", écrivent les 425 signataires de cette tribune, parmi lesquels figurent aux côtés de Manon Apithy-Brunet, le judoka Teddy Riner, la cycliste handisport Marie Patouillet, le basketteur Nicolas Batum, lanceuse du disque Mélina Robert-Michon ou encore le triathlète handisport Alexis Hanquinquant.