Basket : Monaco élimine l’Olympiakos et se qualifie pour sa première finale d’Euroligue
La Roca Team continue d’écrire son histoire. Pour sa deuxième participation au Final Four de l'Euroligue, Monaco s’est offert le scalp de l’Olympiakos en demi-finale (78-68), vendredi 23 mai, à l’Etihad Arena d’Abu Dhabi, pour se qualifier pour la première finale d’Euroligue de son histoire. Après une première mi-temps disputée et tendue, au cours de laquelle aucune équipe n’a pris plus de cinq points d’avance sur son adversaire, les Monégasques ont pris les devants dans un troisième quart-temps de haut niveau, menés par un grand Mike James (17 points, 7 rebonds, 7 passes).
Dans une salle acquise à l’Olympiakos, les Monégasques ont réussi à faire déjouer la meilleure équipe de la saison régulière, qui comptait parmi les grands favoris à la victoire finale. Moins bien rentrés dans leur match que leurs adversaires, les hommes de Vassilis Spanoulis (ancien vainqueur de l'Euroligue sous le maillot de l'Olympiakos), solides défensivement, ont été capables de s'accrocher pour ne pas se laisser distancer.
Passés en tête à la pause (35-32), ils ont ensuite creusé l'écart dans le troisième quart-temps, jusqu'à compter 12 points d'avance. Comme un symbole, puisque c'était notamment à cause d'un troisième quart-temps en enfer (perdu 27-2) qu'ils avaient laissé échapper la qualification en finale il y a deux ans, déjà contre l'Olympiakos. Cette fois, ils ont tenu bon, ont gardé la maîtrise du match et leur avantage au score, pour s'offrir une finale au sommet. "On est un collectif. Aujourd'hui nos leaders ont été au rendez-vous, et chacun a apporté sa pièce, offensivement, défensivement", a salué Matthew Strazel au micro de MonacoTV après le match.
Les yeux tournés vers la finale
En face, les Grecs, qui ont dévissé à trois points pendant toute la rencontre (5/27), ont mis la pression jusque dans les dernières secondes, mais ils n'ont pas réussi à faire douter la Roca Team, malgré un Evan Fournier de gala (31 points, longtemps seul marqueur des siens à 3 points). Comme la saison passée, ils s'arrêtent aux portes de la finale.
Grâce à ce résultat historique, Monaco devient le premier club français à se hisser en finale d’Euroligue depuis le CSP Limoges en 1993, et ne compte pas en rester là. "C'est juste un match, on n'est pas venus pour ça, il en reste un", a d'ailleurs martelé le meneur Mike James au micro de l'Euroligue après le coup de sifflet final. Les hommes de Vassilis Spanoulis affronteront le Fenerbahçe, vainqueur du Panathinaïkos dans l’autre demi-finale, dimanche 25 mai, pour tenter de décrocher le plus beau titre de l’histoire du club.