Après de nouvelles inondations dans le Pas-de-Calais, le ras-le-bol des maires, «en première ligne»

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La Grand’Place d’Arques (Pas-de-Calais) sous l’eau, le jeudi 4 janvier. DENIS CHARLET/AFP

DÉCRYPTAGE - Les élus locaux, qui font face à «l’exaspération» des habitants sinistrés, attendent impatiemment les réponses de l’État.

Le dossier des inondations dans le Pas-de-Calais préoccupe jusqu’au plus haut sommet de l’État: Emmanuel Macron a sommé dimanche soir le gouvernement d’«accélérer les réponses à la situation que traversent les habitants du Pas-de-Calais». La semaine passée, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, et Christophe Béchu ont déjà promis des «réponses exceptionnelles» de l’État à cette crise d’une ampleur inédite.

Élisabeth Borne elle-même devait enfiler des bottes en caoutchouc, ce mardi pour se rendre dans le département sinistré par une deuxième crue centennale en moins de deux mois. Elle a démissionné hier et ne ne viendra pas.

Dans les nombreuses communes touchées, les maires ne cachent plus leur affliction. «Nous sommes en première ligne. C’est nous qui recevons l’exaspération des habitants», témoigne François Decoster, premier édile MoDem de Saint-Omer. Cette colère est compréhensible, poursuit l’élu. Sa ville a subi de plein fouet le second épisode d’inondations ces derniers jours…

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