«Un budget ultralibéral, vraiment ?»

Cette fois, nous y voici. Au terme d'un été en suspension, le budget de l'impossible va enfin être dévoilé, avec l'objectif de combler - excusez du peu - une première crevasse de 60 milliards d'euros. Nous sommes en France et on ne se refait pas : tout commencera par une dégelée d'impôts de 20 milliards d'euros, en principe réservée aux entreprises et aux plus fortunés. Habillée des inévitables couleurs de la « justice fiscale », cette mesure ne réclame pas un courage politique surhumain : ces nantis ne manifestent pas, ne cassent rien, et leur vote pèse peu. Mais après ? Comment Michel Barnier va-t-il réduire, comme promis, la dépense publique de 40 milliards d'euros pour, si l'on ose dire, faire l'appoint ? Les premières indiscrétions inquiètent. Là où les hausses d'impôts, franches et nettes, parlent d'elles-mêmes, les « économies » nécessitent une laborieuse explication de texte. Aux dernières nouvelles, les dépenses vont tout de même augmenter…

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