Travailleurs sans-papiers: la gauche macroniste gagne une manche

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Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est auditionné, lundi, par la commission des lois de l’Assemblée nationale, à Paris. Jacques Witt/SIPA/Jacques Witt/SIPA

RÉCIT - L’article 4 bis, voté par les sénateurs en remplacement du décrié article 3, a été amendé par la commission des lois.

Au Palais Bourbon, le détricotage du projet de loi issu de la Chambre haute se poursuit. Après le rétablissement de l’aide médicale d’État (AME) et la suppression du délit de séjour irrégulier, mercredi, la commission des lois de l’Assemblée nationale s’est penché jeudi sur les mesures visant à régulariser les travailleurs sans-papiers dans les métiers dits «en tension». Exit l’article 3 du projet de loi initial, qui permettait les régularisations automatiques de ces travailleurs. Le dispositif, supprimé par les sénateurs il y a quelques semaines, n’a pas été rétabli en commission.

Gérald Darmanin et une grande partie de la majorité relative s’y sont opposés. Une mesure à laquelle tenait pourtant l’aile gauche de Renaissance, comme le MoDem. «Un signal envoyé aux Républicains du Sénat et de l’Assemblée nationale», glisse-t-on, dans l’entourage du ministre de l’Intérieur.

«Vous créez un appel d’air»

Mais l’article 4 bis, instauré par le Sénat pour remplacer cet article 3, n’a pas non plus été adopté tel qu’il avait été…

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