Sabotages du rail et des réseaux télécoms : la traque de l’ultragauche s’accélère

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Des employés de la SNCF et des gendarmes inspectent le 26 juillet un site SNCF à Croiselles, dans le Pas-de-Calais. DENIS CHARLET / AFP

ENQUÊTE - Alors qu’un activiste a été interpellé la main dans le sac sur un site SNCF en Seine-Maritime, la contagion des attaques guette au beau milieu des Jeux olympiques.

Un saboteur en puissance qui rêve du grand soir, surpris la main dans le pot de confiture, avec tout son attirail ainsi qu’une confondante littérature en lien avec l’ultragauche. Ce cas d’école, presque trop beau pour être vrai, s’est pourtant produit avec l’interpellation en flagrant délit, dimanche sur un site SNCF à Oissel (Seine-Maritime), d’un militant issu de la mouvance radicale et anarchiste autonome.

Déjà connu, selon nos informations, des services de renseignements pour son activisme politique - ce qui éloigne l’hypothèse d’une manipulation des services russes -, cet homme de 29 ans disposait dans sa voiture de clés d’accès à des locaux techniques de la SNCF, des pinces coupantes, un jeu de clés universelles ainsi que de la prose relative à la nébuleuse dans laquelle il évolue de manière manifestement très active. Dans ses affaires, les policiers, qui l’ont placé en garde à vue, ont notamment découvert un livre de Romain Huët au titre évocateur : Le

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