Partenaires depuis un demi-siècle, Safran et GE prêts à relever le défi de l’avion vert

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Rise, le démonstrateur technologique de moteur ultra-sobre, compatible avec des carburants d’aviation durable et de l’hydrogène, développé par Safran et GE au sein de CFM International. CFM International

DÉCRYPTAGE - Associés au sein de CFM International, le français et l’américain ont donné naissance au numéro un mondial des moteurs d’avion moyen-courriers. Ils fêtent un demi-siècle de partenariat avec pour objectif de mettre en service un réacteur ultra-sobre vers 2035.

Des noces d’or placées sous le signe de la durabilité. Safran et General Electric (GE) fêtent, cette année, cinquante ans d’union au sein de CFM International. Créée en 1974, la société commune franco-américaine a donné naissance au numéro un mondial des moteurs d’avions moyen-courriers. Après le CFM 56, livré à partir de 1982, puis le Leap, qui équipe, depuis 2016, 100% des Boeing 737 Max et des avions chinois Comac 919 ainsi que 65% des Airbus A320neo, les deux partenaires sont prêts à relever le défi de la décarbonation de l’aviation commerciale.

À cet effet, ils ont renouvelé, en 2021, leur partenariat jusqu’en 2050. Un horizon aligné avec celui que s’est donné l’Organisation de l’aviation civile internationale pour atteindre le « zéro émission nette » de carbone. La filière aéronautique mondiale s’est fixée pour objectif de lancer, d’ici à 2035, une première génération d’avions ultra-sobres, qui succéderont aux Airbus A320neo et aux Boeing 737 Max. Dans ce cadre, « le rôle du motoriste…

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