L’Europe décroche face aux États-Unis

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Gros producteurs et exportateurs d’hydrocarbures (ici, un méthanier amarré à Corpus Christi, au Texas), les États-Unis peuvent s’appuyer sur leur indépendance énergétique pour maintenir une dynamique de croissance. Mark Felix/Bloomberg

DÉCRYPTAGE - La dynamique américaine devrait rester soutenue en 2024, à un rythme bien plus soutenu qu’en zone euro.

Une croissance mondiale «étonnamment résiliente». Celle-ci devrait croître de 3,1% en 2024 soit une prévision supérieure de 0,2% à celle d’octobre, selon le Fonds monétaire international (FMI) qui a publié mardi ses nouvelles perspectives économiques. Ce regain d’optimisme, certes léger, est en grande partie due à la performance inattendue de l’économie américaine, qui, plus robuste que prévu, déjoue les pronostics.

Loin de la récession annoncée par les économistes il y a un an, le PIB de la première puissance mondiale a progressé de 2,5% en 2023. Surtout, cette année, il gagnera 2,1% et non pas 1,5% comme les économistes du FMI l’annonçaient encore en octobre. Cette révision à la hausse de 0,6 point est notable, lorsque le plus souvent, les corrections, d’un trimestre à l’autre varient autour de 0,1 à 0,3%.

Baisse de régime de l’Allemagne

L’économie américaine a bénéficié de la vigueur persistante du marché de l’emploi et d’une forte consommation intérieure. Elle n’a pas été étouffée, comme l’attendaient nombre de Cassandre…

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