Le PSG bat Arsenal et se qualifie pour la finale de la Ligue des champions

Le Paris Saint-Germain jouera donc la deuxième finale de Ligue des champions de son histoire. Vainqueurs 2-1 en demi-finale retour face à Arsenal, mercredi 7 mai, après l’avoir emporté à Londres 0-1, huit jours plus tôt, les Parisiens ont souffert mais se sont qualifiés. Ils rejoignent l’Inter Milan qui s’est débarrassé de Barcelone après son succès 4-3, mardi à San Siro (3-3 à l’aller).

Dans un Parc des Princes en fusion, avec chants, tifos et feux d’artifices, puis autour du stade avec des fumigènes, les supporters parisiens ont longtemps célébré cette qualification après avoir échoué en demi-finale l’année dernière et au terme d’une saison où leur équipe a déjoué les pronostics.

Alors qu’Ousmane Dembélé, de retour de blessure (ischio-jambier), était attendu comme titulaire, Luis Enrique a fait la surprise de laisser son attaquant sur le banc. L’ancien barcelonais a beaucoup manqué dans le pressing haut mais aussi dans le jeu. Pendant une grande partie du match, Paris a souffert et n’a été dangereux que sur des contre-attaques, très loin du jeu de position et sans la possession prônés par l’entraîneur espagnol

Sens du collectif

Là, où les saisons précédentes, le PSG comptait sur un exploit personnel de Kylian Mbappé, les coéquipiers de Marquinhos ont déployé leur sens du collectif et une force de caractère nouvelle, qui leur ont permis de résister aux nombreux assauts des Gunners.

Dominés et étouffés comme rarement cette saison, ils ont très mal commencé le match et sont restés en vie grâce à grâce à Gianluigi Donnarumma, auteur de deux arrêts décisifs moins de dix minutes après l’entame (4e, 8e).

En quête d’un but, pour faire basculer la rencontre, les Canonniers d’Arsenal, grâce au retour de Thomas Partey, ont privé de ballon les Parisiens. Fébriles dans les passes et dans les relances et dominés dans les duels, les joueurs de la capitale ont parfois été méconnaissables, énervant Luis Enrique sur sa ligne de touche.

Mais ils n’ont jamais totalement sombré et ont fait preuve d’une efficacité rare, qui leur a tant manqué ces dernières saisons, en ouvrant le score contre le cours du match sur une demi-volée de Fabian Ruiz (1-0, 27e).

Trois équipes anglaises éliminées

Dans le dernier quart d’heure, Achraf Hakimi a donné une grande bouffée d’air en doublant la mise, servi par Ousmane Dembélé, qui venait juste de rentrer en jeu (2-0, 72e). Un but qui montre la nouvelle force psychologique des Parisiens car Vitinha venait juste de rater un pénalty (69e), pouvant laisser augurer un tournant du match. A la 76e minute, Bukayo Saka a réduit l’écart (2-1) et il aurait même pu égaliser quelques minutes plus tard, devant le but, s’il n’avait pas raté le cadre.

Dans son parcours, le Paris Saint-Germain aura écarté trois clubs anglais évoluant en Premier League, le championnat considéré comme le meilleur au monde. Avant les Gunners, les joueurs de la capitale ont éliminé Liverpool en 8e de finale, puis Aston Villa en quart. Sans compter une renversante victoire en phase de groupe contre Manchester City, véritable déclic pour les hommes de Luis Enrique.

Après sa finale, perdue en 2020 face au Bayern Munich à Lisbonne, durant la pandémie de Covid, le PSG s’offre une nouvelle occasion de ramener la « coupe aux grandes oreilles ».  Ce sera le 31 mai à Munich, la ville où Marseille a offert en 1993 au football français la seule C1 de son histoire face à une autre équipe de la ville lombarde, l’AC Milan. Peut-être un signe.