"La force de dissuasion nucléaire ne se partage pas", assure l’ancien président de la République François Hollande

"La force de dissuasion, c’est-à-dire la menace d’utiliser une arme nucléaire, ne se partage pas, ni dans sa composition, puisque c’est à la France de savoir comme elle s’organise, ni dans son financement et nous l’avons assuré, ni dans sa décision", estime lundi 3 mars sur France Inter François Hollande, ancien président de la République, alors qu’Emmanuel Macron s’est dit prêt à ouvrir la discussion sur une dissuasion nucléaire européenne. Le chef de l’État s’est exprimé à ce sujet à la suite du rapprochement entre les États-Unis et la Russie sur le dossier ukrainien. De son côté, Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée, s’y oppose affirmant que la dissuasion nucléaire de la France doit rester française.