Mort du pape François : "c'était l'alliance de la légèreté et de la gravité", raconte Matthieu Rougé, évêque de Nanterre

Interrogé sur le plateau de France 2, lundi 21 avril, Matthieu Rougé, l'évêque de Nanterre, a tenu à souligner que "les circonstances de la mort [du pape François] ont été très fortes", puisqu'il est décédé le lundi de Pâques, après avoir donné "une ultime bénédiction" la veille. Sur les 12 années de pontificat du pape, Matthieu Rougé retient surtout son mot d'ordre : "être le pape des pauvres pour une Église proche des pauvres". 

L'évêque de Nanterre, qui avait rencontré François à plusieurs reprises, reconnaît avoir été "beaucoup marqué" par celui qui l'a justement nommé évêque. "Une fois, à Rome, j'étais habité par le poids de certains aspects de ma charge et (…) j'ai pu le lui confier et il m'a encouragé d'une manière extrêmement touchante. Et puis, juste après cela (…) il m'a dit "et surtout ne perds pas le sens de l'humour". Je pense que le pape François, c'est ça aussi, c'est l'alliance de la gravité et de la légèreté", se souvient-il. 

Le temps du recueillement 

Lui ne nie par pour autant la réputation d'un homme qui pouvait parfois s'avérer dur. "C'était un jésuite, un religieux, habitué au fonctionnement d'une congrégation assez verticale, où l'obéissance est quelque chose avec quoi on ne mégote pas", détaille-t-il. L'évêque de Nanterre ne s'est pas prononcé sur le profil du prochain pape qu'il souhaitait voir émerger et a confié vouloir d'abord "vivre ce moment" de deuil, après le départ de François. 

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