Dan Flavin, lumière fluo sur le minimalisme américain

Dan Flavin, c’est une lueur qui vous attire dans un autre espace, une architecture immatérielle et magique qui cache son habileté technique pour ne laisser parler qu’une simplicité trompeuse. Seule existe la lumière, et, soudain, dans ce vide qui paraît immense, tout est fondamentalement changé. Dans le vaste escalier si massif du Neubau, le nouveau bâtiment du Kunstmuseum de Bâle dessiné par le bureau d’architectes bâlois Christ & Gantenbein et inauguré en avril 2016, la lueur est verte.

Elle vous ensorcelle comme un philtre. D’où vient-elle? Pourquoi met-elle en arrêt le visiteur? Dan Flavin l’Américain écrit avec elle un nouveau chapitre de l’histoire de l’art. On entre ainsi, par le jeu des couleurs et la géométrie des tubes fluo, dans le tridimensionnel de l’art. Minimum de moyens, maximum d’effet.

«Dan Flavin. Dédicaces en lumière». Le Kunstmuseum de Bâle rend hommage en 58 œuvres, dont certaines montrées pour la première fois en Suisse, à ce pionnier de l’art minimal (1933-1996). Pas…

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