«Une faveur du Real Madrid et de ses collaborateurs de la VAR» : la presse catalane entre colère contre l’arbitrage et «fierté» après l’élimination du Barça

Que ce fut fou, encore une fois. Au terme d’un match à rebondissements, comme au match aller (3-3), le Barça et l’Inter Milan ont dû, cette fois-ci, se départager aux prolongations. Avec le même score qu’à l’aller au terme du temps réglementaire (3-3), c’est finalement Frattesi, d’un somptueux tir du pied gauche (4-3, 7-6 score cumulé), qui envoya les siens à Munich, pour affronter le vainqueur entre le Paris Saint-Germain et Arsenal, qui se déroule ce mercredi (21h).

L’arbitrage ne passe pas

Pour la presse catalane, un coupable est tout trouvé : Szymon Marciniak, l’arbitre de la rencontre. «Marciniak est déterminé à mettre fin au rêve d’un Barça héroïque», titre un de ses articles le média Sport. À l’intérieur de celui-ci, l’arbitre est pointé du doigt comme celui qui «a porté préjudice à l’équipe de Flick». Mundo Deportivo approuve les propos de ses homologues et titre «La polémique, cas par cas : dans le doute, Marciniak et la VAR emportent toujours en leur faveur» avant de dénoncer une «faveur du Real Madrid et de ses collaborateurs de la VAR». Le média espagnol continue d’apporter sa haine envers l’arbitre polonais en affichant des photos d’actions non sifflées en faveur de Barcelone, en détaillant la moindre petite action. L’Esportiu donne les honneurs au Barça en titrant son article «Au revoir, la tête haute», mais avant de saluer la performance des Blaugranas, n’oublie pas de laisser un petit mot pour l’arbitrage. «L’arbitrage de Szymon Marciniak avec Dennis Higler sur le VAR n’a pas beaucoup aidé à cet égard non plus», tacle le média catalan.

La fierté barcelonaise

Malgré la fin du rêve barcelonais, la presse encense Lamine Yamal et les siens. «Le Barça est tombé avec fierté», écrit l’Esportiu. «Même s’il est passé à deux doigts d’une finale méritée de Ligue des champions. Les fans peuvent être fiers de l’image et du dévouement de leurs joueurs», commence Victor Muñoz sa chronique dans Mundo Deportivo. «Le Barça a été largement supérieur», poursuit-il. Le terme «fierté» est également utilisé par Sport. Le média l’Esportiu est formelle, le Barça «a une fois de plus honoré l’institution. L’adieu d’hier à San Siro n’a rien à voir avec tous les précédents.»

Lamine Yamal encensé

Celui qui a fait mal aux Interistes tout du long de la rencontre, Lamine Yamal, est aussi salué par la presse catalane. «Les arrêts de Sommer l’ont empêché d’être le héros du Barça, même si ses 210 minutes dans cette rencontre ont été fabuleuses», écrit Javier Gascón dans Mundo Deportivo. L’Esportiu est d’accord avec Mundo et écrit «Lamine Yamal a continué à faire des choses diaboliques sur l’aile droite.» Une chose est rassurante dans tout ce marasme, le Barça tient son futur joyau entre ses mains, et l’a bien compris. Lamine Yamal devrait prolonger avec le club catalan. La suite d’une belle histoire.