« Drill, baby, drill ! » : comment Donald Trump s’apprête à rouvrir les vannes des puits de pétrole et de gaz

Il récidive : lors de son discours d’investiture au Capitole, lundi soir, Donald Trump a annoncé le retrait de Washington de l’accord de Paris sur le climat conclu en 2015 à l’issue de la COP21. Place à « l’état d’urgence énergétique ». Parmi la série de décrets qu’il a annoncé vouloir signer dans la foulée de son investiture, le locataire de la Maison-Blanche prévoit d’autoriser de nouvelles exploitations pétro-gazières aux États-Unis.

Cette fièvre extractiviste fait peser de lourds dangers sur les zones protégées, réduites en surface. « Nous avons besoin du double de l’énergie que nous avons déjà, et cela va finir par être plus que cela », a-t-il claironné. Son but : « Permettre aux pays, aux entrepreneurs et aux personnes disposant de beaucoup d’argent de construire de grandes usines, des usines d’intelligence artificielle (IA). »

La pierre angulaire du projet économique trumpiste

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