DIRECT. Guerre entre Israël et le Hamas : Israël autorise un "supplément minimal" de carburant à Gaza pour éviter "un effondrement humanitaire"
Un produit critique dont le territoire manque cruellement. Israël va autoriser la livraison d'un "supplément minimal de carburant" dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, a annoncé le bureau du Premier ministre sur X (ex-Twitter) dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 décembre. Une décision jugée "nécessaire pour éviter un effondrement humanitaire et l'apparition d'épidémies, dans le sud de la bande de Gaza" où l'Etat hébreu poursuit son offensive, alors que les services de secours décrivent déjà une situation humanitaire et sanitaire "absolument catastrophique". Le carburant est indispensable pour faire fonctionner les infrastructures de santé et de communication. Suivez notre direct.
Les combats se poursuvient à Khan Younés et dans toute la bande de Gaza. L'armée israélienne a affirmé avoir "percé les lignes défensives" du Hamas, "éliminé un certain nombre de terroristes" et détruit environ "30 entrées de tunnels", mercredi 6 décembre. Elle a aussi annoncé avoir trouvé "un dépôt d'armes très important (...) au coeur de la population civile", y voyant une "preuve supplémentaire" de l'utilisation par le Hamas de "boucliers humains".
La maison du chef du Hamas à Gaza encerclée, selon Israël. Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré que les forces israéliennes "encerclaient la maison de (Yahya) Sinouar", le chef du Hamas dans la bande de Gaza, à Khan Younès. "Sinouar se cache sous terre", a affirmé un porte-parole de l'armée, en allusion aux tunnels du Hamas sous Gaza.
Le chef de l'ONU met en garde contre un "effondrement total de l'ordre public bientôt" à Gaza. Le secrétaire général Antonio Guterres a utilisé l'article 99 de la Charte des Nations Unies, mercredi 6 décembre, pour avertir le Conseil de sécurité que "les bombardements constants des forces armées israéliennes" pourraient rendre "impossible une aide humanitaire même limitée", et a appelé au cessez-le-feu. Une demande qui constitue "un soutien à l'organisation terroriste Hamas", selon le ministre israélien des Affaires étrangères.