«Nous ne sommes pas à vendre!» : comment le Groenland résiste aux convoitises de Donald Trump

L’aéroport de la capitale du Groenland, Nuuk, permet de relier cette possession danoise au reste du monde. Thomas Goisque pour «Le Figaro Magazine»
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«Nous ne sommes pas à vendre!» : comment le Groenland résiste aux convoitises de Donald Trump

REPORTAGE - Depuis que Donald Trump a promis que cette possession danoise serait un jour américaine, l’immense île glacée a émergé sur les cartes internationales, suscitant l’intérêt des États-Unis, tant pour ses réserves en terres rares que pour sa localisation stratégique.

La vedette file sur l’eau calme du fjord de Nuuk, où quelques « glaçons » résistent encore aux assauts du printemps. De roc et de glace, le paysage est aussi rude que majestueux. Il fallait une âme bien aventureuse aux Vikings pour risquer leurs étraves jusqu’à ces terres inhospitalières, il y a plus de dix siècles. En ce matin d’avril, l’esquif est modeste, mais l’équipage royal. À bord, le roi Frederik X du Danemark a pris place auprès du premier ministre du Groenland.

Pantalon à poches, chaussures tout-terrain et doudoune affichant les deux drapeaux danois et groenlandais, tissés des mêmes couleurs rouge et blanc, le souverain est d’une décontraction toute nordique. Au large, on sort les cannes à pêche après avoir croisé un patrouilleur de la marine danoise, comme s’il fallait afficher tant la veille que la sérénité. Pas de déclarations tonitruantes, ce n’est pas le genre de la maison. La retenue est de mise face aux éructations de Donald Trump. Mais la visite a ce poids des symboles…

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