L'écrivain Boualem Sansal toujours dans l'attente d'une hypothétique grâce présidentielle en Algérie

Emprisonné depuis plus de sept mois en Algérie, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, dont les proches espéraient une grâce à l'occasion de la fête de l'indépendance algérienne ce 5 juillet, reste dans l'attente d'un potentiel geste de clémence. Dans un communiqué, la présidence algérienne a annoncé vendredi une grâce pour plusieurs milliers de personnes, précisant que seraient exclues de cette mesure les personnes "définitivement condamnées" pour toute une série d'infractions, dont l'atteinte à l'unité territoriale.

Or c'est précisément de cette infraction que l'écrivain âgé de 80 ans a été reconnu coupable, et condamné à cinq ans de prison, un verdict confirmé mardi en appel. La présidente du tribunal lui a signifié qu'il avait huit jours pour former un pourvoi en cassation. Interrogé par l'AFP à ce sujet, le nouvel avocat français de l'écrivain, Pierre Cornut-Gentille, avait dit à l'issue de l'audience qu'il allait discuter avec son client de cette éventualité.