Si Jean-Pierre Farandou quitte la SNCF à la rentrée, il aura terminé sur une bonne note
Drôle de moment pour Jean-Pierre Farandou. Au lieu de partir en vacances, le PDG de la SNCF est sur le pied de guerre pour réussir « ses » Jeux olympiques. Il sait bien que le moindre couac (train en retard, RER bloqué dans un tunnel…) lui serait immédiatement reproché en mondiovision. Du coup, il a déployé les grands moyens : 4500 trains supplémentaires, 11.000 agents pour fluidifier la circulation dans les gares, 50.000 cheminots mobilisés pendant la période. « La SNCF ne s’est jamais autant préparée pour un rendez-vous », affirmait-il récemment.
Et pourtant, ce dirigeant suroccupé ne sait pas ce qu’il fera à la rentrée. Début mai, Bercy lui avait signifié que, contrairement à son souhait, il ne serait pas reconduit à la tête du groupe ferroviaire pour un nouveau mandat. Il a juste été prolongé pour les Jeux olympiques et paralympiques qui se terminent le 8 septembre. Et devait être remplacé. Mais ce qui était vrai avant les législatives surprises…