Cinq dîners suffiront-ils à fixer un nouveau calendrier de réformes? Mardi, mercredi, jeudi et dans la première quinzaine de décembre, Élisabeth Borne prévoit de passer la soirée avec les responsables de sa majorité parlementaire. La première ministre veut définir les «priorités» des six premiers mois de 2024, celles qui prévaudront après une année largement consacrée à la réforme des retraites et à son projet de loi sur l’immigration.
Les troupes du chef de l’État tentent de dissiper une impression de flottement. À part le texte de Gérald Darmanin, qui doit occuper l’Assemblée nationale jusqu’à la fin de l’année, «tout est plat», regrette le sénateur Hervé Marseille, président de l’UDI. «Le seul horizon, c’est les fêtes de Noël !» Dans le camp présidentiel, plusieurs macronistes se montrent impatients de passer à autre chose. Mesures en faveur du plein-emploi, «choc» pour relancer le secteur du logement, réformes dites «de société»… Il est urgent, dit un conseiller d’Emmanuel Macron, de