Journées mondiales sans smartphone : vivre sans téléphone pendant 24 heures, on a testé pour vous

Une journée sans smartphone. C’est le défi que je me suis lancé un dimanche soir. Après avoir passé une partie du week-end à « scroller », j’ai décidé de masquer cet infernal écran pendant vingt-quatre heures. Ça tombe bien, du 6 au 8 février, ce sont les Journées mondiales sans téléphone portable. Une initiative lancée en 2001 par l’écrivain Phil Marso, qui essaye depuis plus de vingt ans de nous faire réfléchir sur l’usage de cet objet invasif. Pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Bref, je mets sur « off » et range soigneusement l’appareil dans un tiroir. Me voilà délivrée, prête à redécouvrir les joies de la communication non virtuelle. Et ses galères.

Déjà, je m’endors rapidement. Rien d’étonnant, lorsque l’on sait que l’exposition à la fameuse « lumière bleue » dans les deux heures avant le coucher réduit d’un quart la production de mélatonine, hormone clé dans la qualité du sommeil. Plus de la moitié des Français, bien conscients du problème, estiment d’ailleurs que leurs habitudes numériques influent négativement sur leur nuit. Bon, moi, mon souci, c’est surtout que je ne dispose pas de réveil digital et encore moins de son ancêtre à ressort qui fait un « driiiiing » épouvantable. Sans ma douce alarme de smartphone, me voilà rendue au réveil naturel.

Au petit matin, je comate dans les limbes avant de me lever en sursaut ! Je saute du lit, me prépare à la hâte en fouillant mes poches pour connaître l’heure, avant de me rappeler le défi lancé la veille. Je me maudis intérieurement de ne pas posséder de montre, comme la moitié de mes concitoyens surconnectés. C’est sûr, j’ai loupé la réunion à 9 heures qui devait avoir lieu… par téléphone. Et aucun fixe chez moi, bien entendu.

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