Transition politique, question kurde : ce qu’il faut savoir avant la conférence de Paris sur la Syrie

Après Aqaba en Jordanie le 14 décembre, puis Riyad en Arabie saoudite le 12 janvier, la troisième conférence internationale sur la Syrie se tient ce jeudi 13 janvier à Paris.

La première réunissait le secrétaire d’État américain d’alors, Antony Blinken, l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Geir Pederson, la haute représentante de l’Union européenne (UE) chargée de la politique étrangère et de sécurité, Kaja Kallas, et les ministres des Affaires étrangères de Turquie, de Jordanie, d’Arabie saoudite, d’Irak, du Liban, d’Égypte, des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Qatar. Elle visait surtout pour ces pays à prendre leurs marques, quelques jours à peine après la chute de Bachar al-Asad. Ils se gardaient bien d’inviter les nouvelles autorités de Damas.

Une déclaration commune avait été adoptée. Elle appelait à la mise en place d’un gouvernement inclusif et représentatif, tout en respectant les droits des minorités. Les États-Unis avaient déjà pris des contacts directs. Blinken soulignait à cette occasion « la détermination à soutenir une transition dirigée par les Syriens, où les Nations unies jouent un rôle crucial, particulièrement en matière d’assistance et de protection des minorités ».

Al -Joulani conforté

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