Pour Anne Hidalgo, une réforme de la loi PLM, c’est non. Réunis jeudi à l’Hôtel de Ville, plusieurs de ses proches ont lancé une première riposte contre la volonté d’Emmanuel Macron et de la majorité présidentielle de vouloir modifier la nature du scrutin municipal pour les trois plus grandes villes de France: Paris, Lyon et Marseille.
L’annonce, lors de la grande conférence de presse du chef de l’État, a provoqué l’ire des socialistes parisiens. Rémi Féraud, président du groupe Paris en commun au sein du Conseil de Paris, a vertement critiqué la volonté de réforme: «Ce sont des règles qui ont quarante ans, certes contestées au début, mais jamais modifiées, quelle que soit la majorité. Je ne suis pas le porte-parole des LR, mais, à chaque fois que le président a voulu s’attaquer aux collectivités territoriales, les LR et la gauche ont su s’y opposer. Je pense que ce sera le cas.» L’adjointe à la maire de Paris Lamia El Aaraje a fustigé «un tripatouillage électoral voulu par ceux qui détruisent…