À Saint-Amans-des-Cots, dans l’Aveyron, comme dans des dizaines de communes alentour, le panneau d’entrée du bourg vit la tête à l’envers depuis maintenant près d’un an. Si l’été a été plutôt calme et le climat moins sec cette année dans cette région d’élevage, aucune raison pour autant d’ôter un des symboles de la colère paysanne, qui a paralysé les grands axes routiers de France de l’automne au printemps derniers.
Alors que la Cour des comptes a rappelé, ce mardi, dans un rapport sur la volaille de chair française, l’indéniable perte de compétitivité d’une des grandes filières agricoles (près d’un poulet français sur deux consommés dans le pays est importé), cette rentrée se fait ainsi sous haute tension.
Éviter un nouvel embrasement
L’impasse politique traînant en longueur, l’heure est d’abord à la gestion des urgences climatiques et sanitaires. Un sujet brûlant pour éviter un nouvel embrasement dans les fermes. À cause d’un excès d’eau, la récolte française de blé tendre en 2024 affichera son…