JO Paris 2024 : un an après, que sont devenues les PME et start-up ayant œuvré à la réussite des Jeux ?

Au-delà des exploits sportifs et des cérémonies spectaculaires, les Jeux olympiques de Paris 2024 ont profité au tissu économique français. Selon le ministère des Sports, plus de 2000 entreprises tricolores, dont près de 80% de PME, ont été mobilisées lors des JO, pour des contrats allant de quelques milliers à plusieurs millions d’euros. Une dynamique inédite, qui était censée mettre en lumière l’innovation tricolore. Mais un an après, quel est l’héritage des JO pour les petites entreprises qui ont œuvré à la réussite de ces Jeux ? La visibilité de l’événement sportif planétaire a pu ouvrir des portes, générer des commandes, crédibiliser des savoir-faire. Certaines PME ont ainsi vu leur notoriété grimper en flèche. Mais dans un contexte de ralentissement économique et de concurrence accrue, d’autres peinent à capitaliser, voire n’ont pas survécu.

À Nantes, l’Atelier Blam a conçu deux des dispositifs les plus spectaculaires de la cérémonie d’ouverture : le cheval mécanique Zeus, qui galopait sur la Seine, et la vasque olympique, qui ensuite chaque soir durant les JO s’envolait dans le ciel parisien. «Ce sont les objets les plus remarqués de l’événement, réalisés en un temps record», se targue son fondateur, Aurélien Meyer. Mais la suite s’est avérée être plus difficile.«On a gagné en notoriété, mais cela ne s’est pas encore traduit en volume d’activité. Le marché du spectacle vivant est en crise, les budgets publics s’effondrent», déplore-t-il. Le chiffre d’affaires de l’atelier est ainsi resté «quasiment le même qu’avant les JO». Aurélien Meyer ajoute, lucide : «Je suis un entrepreneur qui a dû relever ses manches cette année pour faire vivre mon entreprise. J’ai aujourd’hui plus que jamais besoin du soutien de l’État pour exporter notre savoir-faire à l’international.»

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