En Syrie, les minorités ont-elles d’autres choix que la valise ou le cercueil ?

Un chaos islamiste impitoyable s’empare de la Syrie, loin des projecteurs du front ukrainien. Pendant que les grandes puissances occidentales tergiversent, absorbées par la guerre en Europe, des populations sont massacrées dans l’indifférence générale. Face au risque d’épuration ethnico-religieuse, il est du devoir de la France de briser ce silence et d’agir. Du serment de Saint-Louis à la Déclaration des droits de l’homme, notre double héritage chrétien et républicain nous oblige. En Syrie, la fin de la dictature des Assad n’a hélas pas préfiguré un avenir de paix et de sécurité, en particulier pour les minorités. Une barbarie islamiste a succédé à une barbarie laïque. L’éviction du régime alaouite dessine un chaos comparable à celui de l’Irak post-Saddam Hussein. Les forces islamistes forment désormais une menace directe, en particulier pour les Chrétiens d’Orient