Elsa, 29 ans, travaille dans le numérique, porte ses courses dans un tote bag et jamais un sac plastique, vient d'aménager son nouvel appartement avec du mobilier de seconde main, regarde attentivement les matières et le pays de fabrication d'un vêtement avant de craquer. Et, lors d'un voyage à New York il y a quelques mois, son amoureux l'a demandée en mariage avec un «diamant responsable » (elle n'aime pas « l'appellation 'de synthèse' qui déprécie le produit »). Les jours suivant, comblée, cette accro d'Instagram n'a pas pu s'empêcher de poster des photos de sa bague sous toutes les coutures et dans toutes les situations, devant le pont de Brooklyn, en dégustant un burger ou une pizza, dans un taxi…
Cette Parisienne est loin d'être un cas isolé et de plus en plus de jeunes gens succombent à ces nouvelles gemmes fabriquées dans des grands fours aux États-Unis, en Inde ou en Chine, dont les qualités physiques sont exactement les mêmes qu'un diamant de mine, et qui ont bouleversé…