« Paris est nazi » : après l’attaque des militants d’extrême droite, des questions et le silence du gouvernement

Hématomes sur le corps, bleus sur le visage, lunettes de soleil pour recouvrir les blessures… Paul se remémore la violente scène vécue la veille dans le 10e arrondissement de Paris. En soirée, ce dimanche 16 février, alors qu’il venait assister à la projection du film Z, de Costa-Gavras, accueillie par l’Association culturelle des travailleurs immigrés de Turquie (Actit) et organisée par le mouvement antifasciste Young Struggle, ce jeune syndicaliste CGT voit arriver un commando d’extrême droite d’une trentaine de personnes cagoulées et munies de tessons de bouteille.

« Dès que je les ai vus, j’ai compris, relate-t-il, encore un peu sonné. J’ai aussitôt tenté de fermer la porte au plus vite, mais ils me sont tombés dessus, m’ont tabassé au sol et j’ai été poignardé à l’arme blanche. Cela m’a valu une nuit d’hospitalisation à Lariboisière. » Au total, deux personnes ont été hospitalisées, selon les organisateurs.

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