Ni dissolution ni démission : Macron veut s’en tenir à son calendrier malgré la chute annoncée de Bayrou

Retour à la case départ. À peine plus d’un an après le fiasco de la dissolution, Emmanuel Macron se retrouve à nouveau au pied du mur. Avec la censure annoncée de François Bayrou - le premier ministre n’a presque aucune chance d’obtenir la confiance de l’Assemblée le 8 septembre -, c’est désormais le président de la République qui est acculé. Poussé vers la sortie par La France insoumise, qui réclame sa destitution, et par le Rassemblement national, qui exige sa démission, le chef de l’État sait qu’il sera bientôt la cible privilégiée des cortèges dans le pays. « Le 8 septembre, on vire Bayrou ; le 10 septembre, on fait tomber Macron », peut-on d’ailleurs déjà lire sur certaines affiches appelant à « tout bloquer » dans deux semaines.