Le «Clairefontaine de la gastronomie» officiellement lancé à Lyon

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La préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio, a signé la convention de lancement du Centre National de la Gastronomie aux côtés de Fabrice Pannekoucke, président du conseil régional, de Guillaume Gomez, ambassadeur pour la gastronomie ainsi que l’ensemble des représentants des filières professionnelles.  Préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône

Les démarches pour l’ouverture du Centre national de la gastronomie française, voulu par Emmanuel Macron pour préparer les candidats français aux concours culinaires à l’international, ont démarré ce mercredi. Aucune date d’ouverture n’a pour l’instant été avancée.

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Le centre d'excellence de la gastronomie française en Auvergne-Rhône-Alpes, voulu par Emmanuel Macron pour préparer les candidats français aux concours culinaires internationaux, a officiellement été lancé mercredi, ont annoncé les différents acteurs de ce projet.

L'Etat et autres partenaires publics, les organisations professionnelles des métiers de bouche et des acteurs de la formation ont signé la convention constitutive d'un groupement d'intérêt public (GIP), ont-ils indiqué dans un communiqué commun.

«Ce n'est évidemment que le début d'un travail de long terme», a déclaré lors de cette signature, près de Lyon, la préfète de région Fabienne Buccio. «Dès demain, nous lancerons un appel à manifestation d'intérêt afin de sélectionner, au printemps, le ou les sites d'entraînement qui accueilleront nos champions», a-t-elle ajouté.

L'Etat et la Région Auvergne-Rhône-Alpes financeront la construction des infrastructures à hauteur de respectivement 9 millions et 15 millions d'euros. La Métropole de Lyon investira quant à elle 3 millions d'euros, est-il précisé dans le communiqué.

Aucune date n'est pour l'instant fixée concernant l'ouverture de ce centre.

L'idée d'un centre d'excellence dédié aux arts culinaires avait été formulée par le président Emmanuel Macron en septembre 2021 après la finale du Bocuse d'or, sorte de coupe du monde de la gastronomie, remportée par l'équipe française cette année-là.

Le chef de l'Etat avait laissé entendre que la structure pourrait voir le jour à Lyon ou sa région, «épicentre de cette excellence». Il avait fait la comparaison avec les centres d'entraînement du football de Clairefontaine et du rugby de Marcoussis, en région parisienne, où se retrouvent les équipes nationales avant les grandes compétitions.