DÉCRYPTAGE - Les magistrats envisagent une suppression du dispositif ou, au moins, une réforme structurelle de grande ampleur.
La rénovation énergétique des bâtiments existants est l’un des principaux leviers qui doit permettre de réduire les émissions de CO2 de la France. La stratégie bas carbone de l’Hexagone s’inscrit dans la vision européenne qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre sur le Vieux Continent de 55 % d’ici à 2030. Plusieurs dispositifs ont été mis en place par les gouvernements successifs pour y parvenir. Cela peut concerner des aides publiques pures et simples, comme le dispositif MaPrimRenov. Ou des systèmes plus complexes, comme ceux des certificats d’économie d’énergie (CEE).
La Cour des comptes vient juste de remettre un rapport sur le fonctionnement de ces certificats d’économie d’énergie. Et le moins que l’on puisse dire est que les sages de la rue Cambon portent un regard critique sur le fonctionnement actuel du système. Créé par une loi de juillet 2005, ce dispositif contraint les fournisseurs d’énergies et les vendeurs de carburants automobiles…