Terrorisme : les djihadistes russophones plus que jamais à l’œuvre

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Terrorisme : les djihadistes russophones plus que jamais à l’œuvre

L’Europe est en alerte depuis l’attentat de Moscou (145 morts) perpétré le 22 mars 2024 par des terroristes tadjiks et revendiqué par l’État islamique. Russian Investigative Committee/ / Tass/ABACA

DÉCRYPTAGE - Dans deux récents rapports, l’ONU souligne qu’ils constituent «une menace majeure». Les interpellations se succèdent en Europe.

Faisant fi de la trêve estivale, l’ONU a rendu publics les 8 et 22 juillet ses deux derniers rapports sur l’Afghanistan et les organisations terroristes islamistes, rédigés à partir des informations livrées par les États membres. Une occasion de revenir notamment sur la présence inquiétante d’al-Qaida, protégée par les talibans. Mais surtout sur les agissements de l’État islamique et sa branche afghane l’État islamique au Khorasan (EI-K). Le tout alors que les interpellations se succèdent en Europe sur fond d’alerte au «djihadisme russophone » (caucasien et centre-asiatique).

Côté Afghanistan, les experts onusiens soulignent que, en dépit de la guerre que lui livrent les talibans, l’EI-K reste « une menace majeure en Afghanistan, dans la région et au-delà ». En fait, en réaction aux attaques talibanes, le groupe aurait même « limité ses opérations en Afghanistan et élargi ses opérations extérieures » grâce à des terroristes « qualifiés…

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