Faisant fi de la trêve estivale, l’ONU a rendu publics les 8 et 22 juillet ses deux derniers rapports sur l’Afghanistan et les organisations terroristes islamistes, rédigés à partir des informations livrées par les États membres. Une occasion de revenir notamment sur la présence inquiétante d’al-Qaida, protégée par les talibans. Mais surtout sur les agissements de l’État islamique et sa branche afghane l’État islamique au Khorasan (EI-K). Le tout alors que les interpellations se succèdent en Europe sur fond d’alerte au «djihadisme russophone » (caucasien et centre-asiatique).
Côté Afghanistan, les experts onusiens soulignent que, en dépit de la guerre que lui livrent les talibans, l’EI-K reste « une menace majeure en Afghanistan, dans la région et au-delà ». En fait, en réaction aux attaques talibanes, le groupe aurait même « limité ses opérations en Afghanistan et élargi ses opérations extérieures » grâce à des terroristes « qualifiés…